[Mémoires culturelles] Louis-Jean Cormier à Paris – 1er novembre 2013

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Je dédierai cet article à un concert qui m’encouragea grandement à réaliser ce blogue, celui de Louis-Jean Cormier à Paris. Il est important de mentionner que je ne m’attarderai pas à la prestation elle-même, puisque mes souvenirs s’avèrent légèrement flous (exemple : Je me rappelle qu’il a joué une chanson de Karkwa, mais ne me demandez pas laquelle!). Ne vous inquiétez pas, il y aura tout de même matière à rédaction, puisque ce concert m’a apporté bien plus qu’une heure intense de bonne musique dans mes oreilles. 

Pour commencer, j’imagine que certains se demandent pourquoi je me suis rendu jusqu’à Paris pour voir Louis-Jean en concert. Eh bien, il faut dire que, cette année-là, j’effectuais mes études dans le Nord de la France et que, question de me ressourcer, je pourchassais les artistes québécois qui se produisaient près de chez moi. Louis-Jean fut d’ailleurs le premier que je réussis à attraper et engendra, par le fait même, mon premier voyage en solo dans les Europes.

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Son concert prenait place aux Trois Baudets sur le boulevard de Clichy à Paris (approximativement à 2 minutes à pied du Moulin Rouge). Créée à la fin des années 40, cette salle de spectacle a présenté sur ses planches de grands noms de la musique, tels que Jacques Brel, Boris Vian et Serge Gainsbourg. De 1970 à 1990, elle prit d’autres orientations que je n’énoncerai pas ici et qui, de toute façon, sont beaucoup moins intéressantes que celle musicale…!

C’est suite à la découverte de mon auberge de jeunesse et du cimetière de Montmartre que je me rendis à pied aux Trois Baudets. Je dois vous avouer que je ne garde pas un excellent souvenir de ma route. Une pluie froide tombait cette soirée-là et je n’aimais pas particulièrement être entourée des sex-shops et des magasins de pacotilles du boulevard de Clichy. Comble de malheur, je me retrouvai à attendre devant la salle de spectacle qui n’avait toujours pas ouvert ses portes. Après un moment, je me décidai à approcher des gens qui attendaient vraisemblablement la même chose que moi et je fis la rencontre de la famille Dumoulin.

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En discutant avec elle, j’appris que nous habitions la même ville et que nous avions fait tous les deux 3 heures de route afin d’assister au concert (première coïncidence!). De plus, elle me confia connaître intimement Louis-Jean depuis ses débuts au sein de Karkwa par l’entremise de l’artiste français Julien Sagot (deuxième coïncidence!). Une fois que l’on ouvrit les portes, la famille Dumoulin m’invita à partager un repas dans le bar restaurant des Trois Baudets. Nous passâmes un très bon moment. Nous parlâmes entre autres du Québec, de musique émergente et de nos carrières respectives. Entre deux bouchées, la famille m’indiqua également que leur fille aînée étudiait au même moment dans une université de Montréal (troisième coïncidence!).

Lorsque nous terminions le dessert, je ne pus m’empêcher d’avouer à la famille Dumoulin que je souhaitais prendre une photo avec Louis-Jean d’ici la fin de la soirée. Il faut dire que pendant tout le repas j’avais pu le voir du coin de l’œil à quelques tables de la nôtre…! Dès que celui-ci sortit de table, le père de la famille en profita alors pour l’accoster et lui faire part de mon souhait. J’eus donc ma photo tant désirée ainsi qu’une brève et sympathique conversation avec Louis-Jean en prime!

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Par la suite, nous nous dirigeâmes tous dans la salle pour apprécier la prestation de Louis-Jean. À la fin, la famille Dumoulin me partagea ses coordonnées sur le prospectus du concert afin que nous puissions rester en contact. Lorsque je repense à cette soirée et que je regarde à nouveau ce prospectus, je me dis que j’ai été bénie des dieux. Aujourd’hui, je communique toujours avec la famille Dumoulin, je la considère un peu comme ma famille française. Nous avons passé d’autres bons moments ensemble au cours de mon séjour en France et j’espère avoir la chance d’en vivre davantage ici et là-bas! : )

La Scèneuse

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